Maryam-Rajavi-Iran-Freedom

Compte tenu du régime théocratique et   de la misogynie  en Iran, un groupe de résistance a créé une association dénommée le Conseil national de la Résistance iranienne pour lutter contre ces injustices. Le CNRI est une opposition iranienne sise à l’étranger fondée sur une vaste coalition d’organisations, de groupes et de personnalités démocratiques iraniens.

À propos du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI)

Créé en 1981 à Téhéran à l’initiative du dirigeant de la résistance nommé Massoud Radjavi, le conseil national de la résistance Iranienne est composé particulièrement de l’organisation des moudjahidines du peuple iranien, des groupuscules d’extrême gauche et de quelques personnalités indépendantes.

Le Conseil national de la Résistance iranienne sous la présidence de Maryam Radjavi compte actuellement 540 membres y compris les représentants des minorités ethniques et religieuses à l’instar des Kurdes, des Baloutches, des Arméniens, des Juifs et des zoroastriens. Le conseil constitue une immense hiérarchie des tendances politiques en Iran ayant pour objectif d’y instaurer un gouvernement démocratique, laïque et une coalition.

52 % du conseil sont des femmes où tous les membres possèdent une voix. Autrement dit, toutes les décisions et  les votes sont adoptés par une simple majorité. En outre, le CNRI est composé d’un gouvernement provisoire de six mois constitué de 25 commissions dont chacune est dirigée par une brillante personnalité politique experte dans son domaine. Par ailleurs, dans cette lutte, le conseil a adopté un certain nombre de plans pour l’avenir de l’Iran dans le renversement du régime actuel.

Les plans et les programmes du CNRI

Pour renverser le régime de Khomeiny basé sur le despotisme religieux rétrograde, le Conseil national de la Résistance Iranienne a mis en place des programmes et des plans spécifiques, dont la première consiste à la séparation de la religion et de l’État. Ce programme vise à garantir les droits individuels et sociaux des citoyens reconnus par la déclaration universelle des droits de l’homme y compris le droit à la liberté de la  religion et l’interdiction de toute forme d’inquisition.

Ce plan insiste également sur les droits politiques et sociaux, l’abolition des discriminations basées sur le sexe, l’appartenance ethnique ou idéologique et l’égalité de tous les citoyens peu importe leurs opinions. Le conseil adopte également un plan sur la liberté et les droits des femmes iraniennes. Ces droits comprennent le droit de vote, le droit au travail, le droit du libre choix de la tenue vestimentaire, mais aussi, le droit d’exercer librement les activités sociales et politiques et  le droit  de voyager et de se déplacer sans l’autorisation de quiconque.